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15 juin 2007

Des rois selon le cœur de Dieu

Des rois selon le cœur de Dieu
Versets : 2 Samuel 5,6 et 7 ; 1 Chroniques 22, 28 et 29
Le Seigneur aimerait revenir pour établir son Royaume sur la terre. Il désire que nous régnions avec lui. Mais nous devons nous préparer aujourd’hui pour être les rois selon son cœur lors de la manifestation du Royaume. La Bible nous montre deux exemples de roi : Saül et David. Le premier est négatif : nous voyons en Saül ce qu’il ne faut pas être ; le second nous révèle la nature et la vie intérieures ainsi que les œuvres qui doivent nous caractériser en tant que rois.

Les enfants d’Israël avaient rejeté Dieu en lui demandant de leur donner un roi. C’est Dieu lui-même qui devait être leur roi, qui devait régner sur eux, mais ils ne voulaient pas ; ils voulaient avoir un roi comme toutes les nations. Dieu les a écoutés et leur a donné Saül, comme exemple de ce qu’il ne faut pas être. Après Saül, que Dieu a rejeté, il leur a donné David, « homme selon son cœur » (Actes 13 :22). Tel est l’arrière-plan du fardeau de ce message.

1. Saül :  une illustration du moi
Le moi a son origine en Satan : au lieu d’être centré sur Dieu, comme tous les autres anges, Lucifer fut le premier à vouloir s’élever lui-même et être semblable au Tout-Puissant. C’est à la suite de sa rébellion que Lucifer est devenu Satan. Les trois fruits du moi sont : le désir de posséder, d’amasser  toujours plus pour soi-même, la recherche du pouvoir et la position. Saül incarne le moi. Il n’était que pour lui-même. Même s’il a relativement bien commencé (il était humble), sa véritable nature s’est manifestée durant son règne. Le moi est la source même de tous les problèmes dans ce monde, et même parmi le peuple de Dieu.
2. David : une illustration des rois que le Seigneur désire obtenir
A. La vie intérieure et le cœur de David

David aimait Dieu et ne se préoccupait que des intérêts du Seigneur ; il est à l’opposé de Saül, qui était centré sur lui-même. Dieu avait déclaré :« J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés »(Actes 13 : 22). Si Dieu a trouvé David, cela implique qu’il a dû chercher un tel homme qui soit selon son cœur. Samuel pensait que l’aîné d’Isaï serait le nouveau roi choisi, mais Dieu, qui regarde non à l’apparence mais au cœur, voulait le dernier de la famille qui gardait les moutons de son père. Il n’était pas même présent devant Samuel. Cela indique qu’on l’ignorait dans la famille, il n’était bon qu’à garder les bêtes ! (Saül correspondait au roi que le peuple attendait, il les dépassait tous d’une tête!) 

Pour pouvoir régner un jour avec Christ, nous devons avoir une vie intérieure semblable à celle de David. Le Seigneur désire œuvrer en nous cette nature.

- David s’occupait avec grand soin des brebis de son père. Il avait un grand sens des responsabilités. Ainsi, quand un lion s’est emparé d’une brebis, il a tout fait pour l’arracher de sa gueule et a même fini par le tuer. Il en fut de même de l’ours qui avait ravi une autre brebis.  Si, comme David, nous sommes fidèles dans les petites choses, le Seigneur pourra nous confier de grandes choses. C’est certainement cela qui l’avait préparé à affronter Goliath par la suite.

- Quand David entendit que Goliath blasphémait contre le Dieu vivant, il ne put le supporter et le tua. David était jaloux pour Dieu et non pour lui-même.

- Pendant 10 ans David était poursuivi par Saül. Dieu le testait pour voir   comment il réagirait. A deux reprises il amena Saül vers lui, mais David avait passé le test : à ces deux occasions il n’a pas osé frapper l’oint de l’Eternel. 

Nous lisons également la fin misérable de Saül. Il a fini par se donner la mort. La fin du moi est toujours terrible. La fin de David, par contre, est glorieuse !

B. Les actes de David

Dès que David fut couronné roi, il fit trois choses positives qui se succédèrent:

- David prit Jérusalem (cf. 2 Samuel 5). Avant lui, ni Josué ou même Caleb ni aucun des juges n’avaient pu accomplir pareil acte. Pendant 500 ans la ville était fortifiée et bien gardée. Jérusalem fut le lieu que Dieu avait choisi pour placer son nom (Deutéronome 12). Cet endroit représente l’unité. Ce n’est que lorsque nous sommes rassemblés dans le nom du Seigneur, et non dans un autre nom, que nous sommes un. C’est là, à Jérusalem, que Christ est la Tête du Corps, qu’il est élevé, que l’Eglise peut être bâtie.

David  pénétra dans la ville par le canal, un aqueduc, qui amenait l’eau des montagnes dans la ville. Dans la Bible, l’eau courante représente l’Esprit. C’est en suivant l’Esprit que nous sommes conduits dans l’Eglise ! Ephésiens 4 nous exhorte à nous efforcer de conserver l’unité de l’Esprit. 

- Après avoir pris Jérusalem, David s’est occupé de l’arche. Avant lui, l’arche avait été emportée par les ennemis et avait connu une longue période d’errance. L’arche représente la présence de Dieu. Comme David, nous devons nous préoccuper de la présence du Seigneur, nous devons être ceux qui amènent la présence du Seigneur dans les réunions de l’Eglise. En considérant ce deuxième acte, nous découvrons un principe très important : la fin ne justifie jamais les moyens ! Le but (la fin) doit être spirituel, mais les moyens doivent être également selon Dieu. David avait mis l’arche sur un char neuf tiré par des bœufs. Alors que les bœufs faisaient pencher l’arche, Uzza étendit la main pour la retenir. Aussitôt la colère de Dieu frappa Uzza qui mourut. David ne comprenait pas cela et s’irrita même contre Dieu. Mais l’Eternel devait agir ainsi car David aurait par la suite pris trop de liberté par rapport à la maison de Dieu ! Il n’existe aucun moyen aussi « nouveau » soit-il pour bâtir l’Eglise. Nous le savons par expérience ! Nous devons prendre le chemin de Dieu. David réalisa que Dieu avait ordonné aux Lévites de porter l’arche. Ce n’était pas à un char (méthode du monde) tiré par des bœufs (la chair) de le faire. Les Lévites devaient être à quatre pour porter l’arche et celle-ci reposait sur des barres qui étaient directement placées sur leurs épaules. Cela nous montre que pour bâtir l’Eglise, nous devons entretenir une relation intime, avoir un contact direct avec le Seigneur et être édifiés avec d’autres et ne pas être individualistes.

-  David eut un ardent désir de bâtir la maison de Dieu.  Le prophète Nathan l’a même encouragé à accomplir tout ce qu’il avait à cœur de faire. C’était là le troisième acte de David. Mais l’Eternel a montré à David qu’il devait d’abord apprécier  tout ce que Dieu faisait pour lui et ne pas être si pressé. (Dieu s’était soucié de la maison à David et de sa postérité). Jouissons de tout ce que le Seigneur est et fait pour nous, alors nous pourrons bâtir l’Eglise. David dit au Seigneur : « Qui suis-je, Seigneur Eternel…pour que tu m’aies fait parvenir où je suis ? » (2 Sam. 7 :18). Cela nous montre encore une fois le cœur de David : il n’était pas orgueilleux et réalisait qu’il ne méritait rien du tout. Reconnaissons de même que tout est une affaire de grâce ! 

Le plus grand test auquel David ait été confronté fut quand Dieu lui apprit qu’il ne bâtirait pas le temple. Personne n’avait eu auparavant un aussi grand désir et une aussi forte préoccupation pour la maison de Dieu, et voici que Dieu lui annonce qu’il n’était pas la bonne personne pour construire le temple ! Quel aurait été notre réaction ? Celle de David fut admirable : il ne s’est pas retiré, offensé, sous prétexte qu’il avait autre chose à faire, mais il a tout fait pour que Salomon puisse bâtir la maison de l’Eternel. Il lui a fourni les plans, l’a exhorté à connaître le Dieu de son père (ce qui montre que David le connaissait véritablement) et à se fortifier. Il lui a aussi donné tous les matériaux qu’il avait rassemblés et même toutes ses richesses personnelles. « J’ai mis toutes mes forces à préparer pour la maison de mon Dieu de l’or…De plus, dans mon attachement pour la maison de mon Dieu, je donne à la maison de mon Dieu l’or et l’argent que je possède en propre, outre tout ce que j’ai préparé pour la maison du sanctuaire » (1 Chron. 29 :2-3). Quel exemple pour nous qui avons vu l’Eglise ! Puissions-nous permettre au Seigneur d’œuvrer en nous afin que nous soyons les rois qu’il recherche ! Puissions-nous avoir le même cœur et les mêmes actes que David pour bâtir l’Eglise, la maison du Dieu vivant aujourd’hui (1 Tim. 3 :15 ; Matth. 16 :18) !

(Par David

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